Soutien précieux dans le quotidien du chef d’entreprise, l’assistante de direction occupe une place centrale dans sa société. Parfois cantonnée à ses fonctions de secrétariat, son champ d’intervention s’étend bien au-delà des tâches administratives et comptables. Selon ses compétences et son expérience, ce.tte dernier.e peut aussi endosser le rôle stratégique de bras droit du dirigeant. Sa mission est alors d’épauler le chef d’entreprise dans ses fonctions, de soulager sa charge mentale, son emploi du temps, et bien plus encore. Voyons plus en détail toute l’étendue de son action ! L’assistant.e de direction : un.e partenaire de confiance aux multiples casquettes Véritable pilier pour l’entreprise, l’assistant.e de direction est essentiel.le au bon fonctionnement d’une organisation. Grâce à sa polyvalence, elle ou il peut endosser différentes responsabilités telles que l’organisation du quotidien et la gestion des tâches administratives, la pré-comptabilité, le suivi commercial et la relation client, l’organisation d’événements, de déplacements, et même la communication. Outre les tâches multiples qu’elle peut accomplir, l’assistante de direction est aussi une interlocutrice de confiance pour le chef d’entreprise, qu’elle comprend souvent bien plus que la plupart des autres collaborateurs. En effet, cette dernière appréhende avec lucidité la réalité du CEO, ses problématiques et ses enjeux financiers. Par ailleurs, elle a une vision très claire de son quotidien, de ses habitudes, de sa vision et de ses priorités… Cette parfaite connaissance du dirigeant lui permet de comprendre rapidement ses attentes, d’anticiper ses besoins et d’adopter une démarche proactive. Dans certains cas, cette relation de confiance peut s’avérer bien plus fructueuse encore. En effet, il est coutumié que l’assistant.e prenne une place stratégique, devenant non seulement un appui opérationnel, mais aussi un véritable partenaire dans la gestion de l’entreprise et la prise de décision. Cette facette du métier a d’ailleurs été illustrée dans des films tels que Le Diable s’habille en Prada ou encore The Intern, où l’évolution des personnages d’assistant.e.s montre comment ces figures, en apparence “subalternes”, peuvent devenir des piliers essentiels pour leurs supérieurs. Dans Le Diable s’habille en Prada par exemple, l’assistante Andy Sachs, jouée par Anne Hathaway, commence par exécuter des tâches assez basiques pour sa patronne (une rédactrice en chef tyrannique). Au fil du temps, Andy apprend à anticiper les besoins de cette dernière, à comprendre les subtilités de son rôle et à devenir indispensable. Elle devient ainsi une véritable alliée, capable de prendre des initiatives cruciales pour le succès de l’entreprise. De même dans The Intern, le personnage de Ben Whittaker, interprété par Robert De Niro, incarne un assistant qui, malgré son statut de stagiaire et son âge avancé, devient un pilier pour sa patronne. Il l’aide non seulement dans les tâches du quotidien, mais aussi dans ses décisions stratégiques, lui apportant un vrai soutien moral et une précieuse prise de recul. Ces films ont beau être des fictions, ils illustrent comment un.e assistant.e peut s’avérer bien plus qu’un simple exécutant et devenir un partenaire stratégique pour le dirigeant. Quand l’assistant.e devient bras droit du dirigeant Un rôle de conseiller et de partenaire stratégique Outre ses fonctions classiques d’assistanat, l’assistante de direction peut aussi accompagner le CEO dans la mise en place et le suivi de sa stratégie d’entreprise. De par sa connaissance des enjeux de la société, cette dernière peut s’avérer force de propositions, ouvrir son dirigeant à des perspectives nouvelles et l’aider à résoudre certaines de ses problématiques. Ainsi, elle ne se contente pas seulement de suivre des directives, mais peut aussi faire preuve d’initiative et lui apporter des idées et des **solutions innovantes. C’est d’ailleurs ce que j’ai eu l’occasion de faire dernièrement pour l’une de mes clientes. Cette dernière travaille avec de gros clients (avec un chiffre d’affaires dépassant les 10 000€ par mois) et développe en parallèle une clientèle beaucoup plus petite (pour un CA inférieur à 100€ par mois). À son retour de congé, j’ai pris le temps de lui exposer ma vision et de lui expliquer en quoi ces petits clients représentaient une perte financière pour son entreprise. J’ai pu lui exposer que chacun d’entre eux nous demandait au minimum 2h par mois (entre son temps et le mien), sans compter l’investissement en matière première… Elle leur donnait littéralement de l’argent. Après discussion, je lui ai proposé une nouvelle stratégie : confier ces petits comptes à l’un de ses plus gros clients avec qui nous entretenons une relation de confiance. Cette approche nous permet de tripler la quantité de matière achetée pour lui chaque mois, tout en ayant un interlocuteur unique. Interlocuteur avec qui nous avons de très bonnes relations et qui saura, sans l’ombre d’un doute, bien s’occuper de ces petites entreprises. Finalement, le fait d’avoir un regard extérieur m’a permis de proposer une solution innovante avec, in fine, un impact positif sur la gestion des clients et l’efficacité de l’entreprise. Une aide précieuse dans la prise de décision Être chef d’entreprise nécessite de prendre des décisions en permanence, qu’elles soient stratégiques, financières, opérationnelles ou liées aux ressources humaines. Ces choix qui s’imposent sont souvent des sources de doutes, de pression et de stress, surtout lorsque les enjeux sont importants. En effet, les répercussions de chaque décision peuvent affecter directement la croissance et la stabilité de l’entreprise, ce qui rend la tâche plus complexe encore. Face à ces difficultés, l’assistant.e de direction peut s’avérer d’un réel soutien. De fait, grâce à sa capacité à analyser la situation de manière objective, elle ou il peut offrir un certain recul au dirigeant et l’aider à faire des choix plus éclairés. En lui fournissant des données pertinentes et des éléments factuels à prendre en considération, l’assistant.e lui permet de se concentrer sur les aspects les plus importants sans être accablé par les détails. En tant que bras droit du dirigeant, ce.tte dernier.ère peut aussi prendre certaines décisions en son absence pour éviter les blocages et pertes de temps et ainsi assurer le bon fonctionnement de l’entreprise. Cette autonomie et cette capacité décisionnelle est d’ailleurs ce qui différencie l’assistante de direction des secrétaires ou des assistantes